Témoignages

TÉMOIGNAGES

Un court témoignage pratico-pratique vaut mieux que de longs discours…

Nous avons rassemblé pour vous des histoires et des petits billets de parents et d’enseignants pour vous aider au quotidien

Vous y reconnaîtrez peut-être des situations semblables aux vôtres

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Pour préserver la vie privée des enfants et des parents, tous les prénoms ont été modifiés.

Une expérience intéressante

La mallette EDYKA fut un beau plus au sein de la classe en apportant du matériel adapté aux différents besoins des élèves. Qu’il s’agisse de matériel de détente, de gestion du temps, des émotions, de troubles de l’attention ou autre besoin, ce matériel fut utilisé de façon très régulière par les enfants. Ceci les a bien aidé et les élèves en ont rapidement pris possession.
SabineEnseignante au primaire

Quel(s) comportement(s) atypiques dois-tu ou as-tu eu à gérer ?

Enclin à des crises de colère, Robin renversait son pupitre et tout son matériel sur le sol et il se réfugiait dessous comme un petit animal dans son terrier. A force de patience, d’empathie, de petits pas dans sa direction, il s’est calmé et j’ai réussi à l’apprivoiser, il était très intelligent. Aussi quelle surprise agréable quand peu de temps avant Noël, il est venu accompagné de son papa m’apporter un énorme sapin et ses décorations pour la classe. Nous sommes devenus très amis et complices !
AnnetteEnseignante à l’école primaire, Liège, Belgique

Toute information que tu juges pertinente

Les enfants neuro-atypiques, souvent hypersensibles, sont des proies faciles pour du harcèlement moral ou physique. Lorsque le harcèlement est détecté, nous devons en tant que parents agir de manière énergique pour que cela cesse rapidement, cela montre à notre enfant notre support inconditionnel et cela le rassure que ses parents le soutiennent. Il ne faut pas sous-estimer le ressenti de l’enfant dans cette situation.
ChloéCanada

Où avez-vous trouvé de l’aide efficace ?

Dans les ateliers de l’IREM, Institut de Recherche pour l’Enseignement des Mathématiques, sur le thème de la pédagogie différenciée, adaptée aux divers types d’élèves.  Et une recherche commune, en équipe, sur la pluridisciplinarité. Un travail aussi sur l’accueil et la vie dans l’établissement ouvert à tous les élèves.
FrédériqueEnseignante de mathématiques au secondaire, Toulouse

Une expérience intéressante

J’étais assez mauvaise en cours de français (analyse de texte, rédaction et dissertation) mais excellente en orthographe, syntaxe, conjugaison et grammaire. Je n’avais jamais d’idées pour les sujets de rédaction, et les rares fois où j’en avais on pensait que j’avais copié ou triché. Même en travaillant les dissertations, mes notes restaient faibles, je ne voyais pas l’intérêt de décrire, développer les raisonnements évidents pour moi. En Belgique, le secondaire se finissait par un examen de maturité, le sésame pour pouvoir s’inscrire à l’université (un travail personnel sur le sujet de son choix et une dissertation). Même si j’étais plutôt une élève moyenne, très discrète, qui avait eu plus que la moyenne dans tous ses cours du cursus secondaire, mes professeurs ont longtemps débattu au sujet du résultat de mon examen de maturité car ma dissertation était exécrable. Finalement, ils me l’ont accordé au bénéfice du doute, car je souhaitais m’inscrire dans un cursus scientifique. Merci à eux car j’ai réussi mes études et obtenu mon diplôme universitaire.
PamelaBelgique

Toute information que tu juges pertinente

Un parent éduque son enfant, le guide, le laisse faire ses expériences et apprendre de ses erreurs, il faut trouver la bonne place (qui est différente selon l’âge et le caractère de chaque enfant). Il ne faut pas prendre trop de place, ne pas être un parent « hélicoptère » tout en étant suffisamment présent. Avec un enfant neuro-atypique, c’est encore plus complexe, il faut être à l’écoute de ses silences, poser des questions pour détecter les potentiels problèmes avant qu’ils ne se posent, expliquer, anticiper, désamorcer, …, la marge de manœuvre est plus étroite. 
WilliamCanada

Une expérience intéressante

Certains élèves introvertis, en manque de confiance ont utilisé différents outils, ils étaient plus engagés. Ainsi, des élèves ont utilisé les «Ztools» ou les «plans inclinés» et ont bien travaillé lors des phases de lecture ou de compréhension orale, ou encore, lors de travaux de recherches. Ces outils ont permis à des élèves de reprendre confiance, de se motiver et surtout d’apprendre à se connaître.
MarinaEnseignante de français au secondaire

Qu’est ce qui t’a mis la puce à l’oreille concernant la différence ?

C’est un élève qui s’ennuie manifestement en classe, et qui n’est presque jamais au rythme des autres. Ce sont des questions qui surgissent, fort pertinentes souvent, mais pas du tout dans le suivi du jour. Et parfois, des attitudes hostiles ou perturbantes. 
FrédériqueEnseignante de mathématiques au secondaire, Toulouse

Toute information que tu juges pertinente

Nous avons toujours assisté à toutes les réunions de parents organisées dans les écoles de nos enfants du début de la maternelle à la fin du secondaire. Lors des réunions individuelles, nous avons essayé de rencontrer tous les professeurs, nous avons toujours écouté leurs compte-rendus et conseils, nous les avons remercié sincèrement et mis en place les mesures adaptées lorsque cela s’est avéré nécessaire. A bien y penser, cela transmet plusieurs messages positifs : votre implication dans le parcours de votre enfant et surtout la reconnaissance du travail des enseignants. Pour Victor, qui est neuro-atypique, nous rencontrions dès la rentrée scolaire et plus fréquemment durant l’année, les professeurs et le personnel encadrant de l’école afin de comprendre et d’expliquer certains comportements différents. Nous avons invité la psychologue qui suivait Victor à nous accompagner pour aider les professeurs dans la gestion au quotidien. Nous avons cherché ensemble des solutions plus adaptées. Nous ne sommes jamais arrivés avec des revendications, des critiques, bien au contraire, nous avons toujours écouté, encouragé et remercié les professeurs pour leur travail et dévouement extraordinaire. C’est vraiment en formant une équipe soudée autour de l’enfant qu’il peut progresser au mieux, se sentir soutenu et être plus épanoui. Malgré tous les obstacles, Victor a terminé sa scolarité avec son baccalauréat en poche !
DominiqueMaman de Victor, Canada

Quel(s) comportement(s) atypiques dois-tu ou as-tu eu à gérer ?

Emily a depuis toujours été perfectionniste. Cela a commencé très jeune quand, en cours préparatoire, elle tenait à écrire deux pages de texte pour répondre à une simple question de la maîtresse. Je n’y ai jamais beaucoup accordé d’importance jusqu’au moment où elle a craqué sous le poids du stress scolaire à l’âge de 16 ans. Mon seul conseil est d’être très proche de ses adolescents et de déceler le plus tôt possible les comportements extrêmes afin d’essayer de les comprendre et s’adapter. 
RaphaelPapa d’Emily, USA

Une expérience intéressante

Dans mon école secondaire dans les années 80, Gabriel était élève brillant en mathématiques mais assez mauvais en langues. Il discutait des maths d’égal à égal avec les professeurs. Il était aussi très bon dans les autres matières scientifiques. A la fin d’une des années, les professeurs ont imposé le redoublement car il n’avait pas obtenu la moyenne dans les 2 cours de langues vivantes. Avec le recul, j’ai pitié de lui car il a dû tellement s’ennuyer !
PamelaBelgique

Toute information que tu juges pertinente

Beaucoup d’enfants s’ennuient en classe, la scolarité est un long calvaire. J’ai toujours essayé de compenser en inscrivant mes enfants à beaucoup d’activités extrascolaires : sport, musique, art, langues étrangères, … Mais le plus important a été de leur trouver une ou plusieurs passions, car cela les amusait, les intéressait, c’était un bon exutoire, voire un projet d’avenir. Cela s’est avéré crucial dans le cursus d’un de mes enfants.
SamanthaFrance

Qu’est ce qui t’a mis la puce à l’oreille concernant la différence ?

Hypersensibilité. Facilité d’apprentissage. En 5e primaire (+/- 11 ans), Olivia avait une orthographe catastrophique, dû à l’apprentissage par la méthode globale et à une institutrice trop “cool”… Olivia écrivait en phonétique ! Changement pour une école très stricte de Bruxelles. L’instituteur me convoque très vite, catastrophé. Olivia 1 an de retard en maths et 2 ans de retard en français … Angoisse !!! Olivia ne chahute plus car ce super instit’ est imposant, très sévère, exigeant mais … juste et il a beaucoup d’humour ! Il prend les choses en main. Olivia a récupéré son retard en math en janvier et en français en juin … ! En Belgique, la 6e primaire se termine par l’épreuve du CEB (certificat d’études de base) : épreuves en math, français, éveil (sciences). Olivia a mis les bonnes réponses mais n’a pas respecté les consignes !!! 
CarolineMaman d’Olivia, Belgique

Qu’est-ce que tu aurais aimé savoir avant ?

Pour moi un “surdoué” était un premier de classe, avec des résultats très élevés, réguliers (> 95%). Je ne savais pas que de nombreux surdoués étaient en échec scolaire.
NicolasPapa de Léo, Belgique

Qu’est-ce qui est ou a été le plus difficile ?

L’adaptation au monde, aux enfants de son âge, aux personnes. Comprendre le 1er degré.
MaxPapa de Victoria, Belgique

Que retires-tu de positif? 

Dès que John a eu le projet de partir étudier aux USA, il a changé à 180 degrés; ses notes ont explosé. Le coach américain très exigeant qui l’a préparé aux SATs, l’a canalisé. Le fait de partir de la maison à 17 ans l’a fait mûrir. John est à présent un adulte de 26 ans responsable et très travailleur. Mia, ma fille (sa cadette) était brillante mais était malheureuse tant qu’elle ne savait pas quelle orientation post secondaire choisir. Dès qu’elle a trouvé sa voie, elle a plus qu’excellé.
NatachaMaman de John et de Mia, France

Des conseils, des trucs, astuces à partager

On ne voulait pas trop surcharger l’emploi du temps de nos filles Manon et Emma, mais comme les HPIs ont besoin de stimulation, on leur avait demandé de nous faire des exposés toutes les semaines sur un sujet qu’elles aimaient et qu’elles auraient à traiter pendant l’année scolaire, sans jugement de mote part, ni sur le fonds, ni sur la forme. Emma, la plus jeune nous a parlé de chiens pendant 1 an !
AliceMaman de Manon et Emma, France

Quel(s) comportement(s) atypiques dois-tu ou as-tu eu à gérer ?

Hypersensibilité, chahut à l’école, comportement cognitif particulier, raccourci dans le raisonnement pour la résolution de problèmes mathématiques. Anna éprouve des difficultés à expliquer son raisonnement, s’énerve en disant : “mais c’est logique” !
PatriciaMaman d’Anna, Belgique

Une histoire motivante

Henry a toujours eu un cercle d’amis autour de lui. Nous savions qu’il était intelligent mais sans se poser de questions, sa sœur et son frère sont intelligents aussi, c’était une norme pour nous en tant que jeunes parents.  Vers l’âge de 8-9 ans , il a commencé à ne plus vouloir aller à l’école, il était malade, mal au ventre, mal à la tête mais sans révolte et sans drame. Ma révélation, ce fût le jour où en 4e primaire, son institutrice nous dit : « tout va bien, Henry passe sa journée à lire des livres de Jules Vernes dans le fond de la classe; il ne dérange personne et réussit très bien » . Henry s’ennuyait à mourir en classe ! Nous avons alors, en concertation avec lui, essayé de trouver des alternatives que l’enseignement classique. Et là, on s’est rendu compte que rien n’existait pour stimuler les enfants qui vont plus vite alors que beaucoup de choses sont mises en place pour les retards d’apprentissage (et avec raison). Son école nous a bien soutenus avec les moyens dont elle disposait. Elle a mis en place pour les classes de 5e-6e primaire (11-12 ans) un système d’apprentissage avec des « contrats » c’est-à-dire que le professeur donne le cours théorique et les élèves ont un dossier de mise en pratique à remplir. Ceux qui ont fini plus rapidement avec succès leur travail, peuvent aider les autres élèves. A 11 ans, Henry remplissait ses contrats de 5e et de 6e, puis il allait aider les autres. Il a donc fait 2 années en une et a commencé le secondaire à 10 ans. Comme il a vite recommencé à s’ennuyer aux cours, il a appris le mandarin, il est parti dans des stages de langues anglais et néerlandais. Heureusement, il était très bien intégré socialement, il s’est épanoui aux scouts. Ce qui nous a sauvé, c’est sa capacité de résilience et le fait qu’il a su prendre le meilleur de chaque étape. Je dis « nous » car une difficulté avec un enfant se répercute immanquablement sur la fratrie et la famille. Il a 25 ans, il finit un doctorat au UK et il est heureux.
CharlotteMaman de Henry, Belgique

Une situation cocasse

Lors d’un conseil de classe extraordinaire, les professeurs demandent à mon fils Victor pourquoi il répond avant tout le monde; sa réponse fut : « j’ai une chance sur 25 pour être entendu ». 
LéoPapa de Victor, France

Qu’est-ce qui est ou a été le plus difficile ?

Le plus difficile, c’est de pouvoir gérer son enfant différent dans le quotidien en essayant de comprendre sa logique des choses, en essayant d’interpréter et d’analyser les émotions qu’il a face aux situations du quotidien. 
RoseMaman de Paul, Belgique

Que retires-tu de positif ? 

Je ne retire pas de positif, j’essaye de prendre le positif de Mathias. C’est un garçon qui est fort aimé, qui a beaucoup d’amis car il est toujours dans la compassion et l’entraide. Comme il est malin comme un renard, il arrive toujours à s’en sortir … 
MélanieMaman de Matthias, Belgique

Où avez-vous trouvé une aide efficace ?

La pédopsychiatre. Beaucoup de lectures et notamment le livre de Jeanne Chaud-froid “L’enfant surdoué”. Aujourd’hui adultes, Nora et Tess n’hésitent pad à demander de l’aide à des psychologues.
CharlyPapa de Nora et Tess, France

Quel(s) comportement(s) atypiques dois-tu ou as-tu eu à gérer ?

Daniel ne tenait pas en place et faisait toutes les bêtises, il aimait faire rire et jouait avec les mots. Une fois entré dans une école classique publique au CP (grade 1 aux US, première primaire), il faisait le clown (après une mini dépression à la rentrée) comme par exemple, il envoie un crayon par terre et fait le poirier pour le ramasser …
EmmaMaman de Daniel, France

Une situation cocasse

Laisser ses cahiers et livres scolaires à l’école pendant les examens. Imiter ses professeurs du lycée à merveille, celle de français et celui de géo en particulier. Lorsque je fus convoquée pour problème de discipline, il me fut très difficile de rester sérieuse car les imitations étaient très justes …
CarolineMaman d’Olivia, Belgique

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Encourager le(les) don/passion de l’enfant au lieu de le réprimander. Il faut surtout accompagner le projet de son enfant et l’aider à le trouver s’il n’en a pas ce qui lui permet de s’épanouir dans ce que lui veut faire et ne pas projeter nos aspirations sur lui.
LauraMaman de Victor, France

Toute information que tu juges pertinente

Ne pas cataloguer son enfant mais ne pas nier ce qu’il est et l’aider à s’adapter. Surtout ne pas oublier que c’est une personne unique différente de soi, ni mieux, ni pire ! Et que personne n’a le bon mode d’emploi mais qu’on a le droit de demander de l’aide; c’est ça aussi être parents.
AngelaMaman de Bella, France

Qu’est ce qui t’a mis la puce à l’oreille concernant la différence ?

C’est son mal-être. Notre fille a toujours été ultra sensible, empathique dès son plus jeune âge. Elle a commencé à parler vers un an et à l’âge de 2 ans, elle parlait parfaitement, tout ça nous semblait normal . Pas vraiment de problème relationnel avec les enfants, par contre, très, très, très timide avec les adultes. Pas de problème particulier à l’école hormis sa grande difficulté à parler en public. Et puis vers 6/7 ans, elle n’était pas bien alors on l’a emmenée voir une pédopsychiatre, et au bout de la deuxième visite, elle nous a dit penser que notre fille était «précoce» et nous a encouragés à la faire tester, ce que nous avons fait. Le diagnostic a été pour elle une sorte de libération, elle comprenait enfin pourquoi elle se sentait souvent à part. Et pour nous parents aussi. Nous avons décidé de garder ça pour nous car on ne voulait pas qu’elle soit vue comme un «petit génie», et qu’elle soit cataloguée et mise dans une case. Et surtout qu’elle puisse s’adapter au monde qui ne changerai pas forcément pour elle ! Sa sœur, de 13 mois sa cadette, était aussi très sensible mais plutôt de manière physique, elle n’a pas parlé tôt et même était compliquée à comprendre. Par contre, dès 3/4 ans était capable de faire des calculs assez compliqués pour son âge. Comme on avait fait tester sa sœur, on s’est dit que ce serai bien de le faire également pour elle bien qu’elle ne soit pas en souffrance. Et elle aussi est «douée». Ce qui est très intéressant, c’est que mes deux filles sont tellement différentes aussi bien sur leur douance que sur tout, que c’est la preuve qu’un étiquetage de «surdoué» est totalement absurde même si effectivement mieux se connaître peut être pour un individu et son entourage un atout précieux.
AliceMaman de Manon et Emma, France

Qu’est-ce qui est ou a été le plus difficile ?

Le manque d’implication en classe de mon fils Victor et sa non-motivation pour travailler. Il ne faisait strictement rien sauf de la batterie et de la guitare électrique car voulait être rocker ! Chaque bulletin (ou presque) indiquait une mise garde de travail, d’effort et/ou de comportement.
LauraMaman de Victor, France

Quel(s) comportement(s) atypiques dois-tu ou as-tu eu à gérer ?

La colère, les questionnements sans fin, le refus de l’autorité, le refus de l’écoute, la remise en question de toute chose (activités, travail à l’école, idées), être souvent dans la contradiction.
MichaelPapa de Samuel, Belgique

Une situation cocasse

A 4 ans, Paul allait à un cours de tennis le mercredi après-midi. Au milieu de l’année, on m’informe que Paul ne participe jamais à la leçon. Je l’ai découvert car il s’est fait un compte au bar pour prendre son goûter en me faisant une note de chips, biscuits, boissons, … et il passait l’heure du cours devant la télé. Sa réponse a été qu’il n’avait rien à apprendre de ce cours et que c’était une perte de temps. En effet, il avait le niveau d’un enfant de 6 ans.
RoseMaman de Paul, Belgique

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Chercher l’école adéquate et non une école élitiste (ce que j’ai fait). En effet, je me suis inscrite à l’association des parents des enfants précoces qui éditait un annuaire. J’ai téléphoné à chaque parent en région parisienne pour leur demander l’école fréquentée par leur enfant et leur avis. Aucun n’était satisfait mais nombreux étaient ceux qui regrettaient ne pas avoir pu mettre leur enfant à l’école alsacienne. C’est en effet la pédagogie et l’ouverture sur le monde dans cette école qui a sauvé mon fils, Adam.
JulieMaman d'Adam, France

Qu’est ce qui t’a mis la puce à l’oreille concernant la différence ?

Pour ma part, la différence a été compliquée à identifier vu que Samuel est un enfant qui a toujours été difficile depuis sa naissance. Il ne gérait pas ses émotions déjà bébé. Cela se caractérisait par de la colère, de la peur, de l’hyperactivité, … bref, un enfant mis dans la case « capricieux et colérique ». 
JadeMaman de Samuel, Belgique

Une situation cocasse

En pré-maternelle, Paul a réussi à se faufiler dans la classe de sa sœur qui était en 3e maternelle. Il a passé une heure dans la classe en participant et s’intégrant aux activités sans que l’institutrice ne le remarque. Finalement, elle réalisa qu’elle avait un enfant dans sa classe qu’elle ne connaissait pas.
NathanPapa de Paul, Belgique

Qu’est-ce que tu aurais aimé savoir avant ?

J’aurai aimé savoir que ses réactions de colère de rébellion faisaient partie de Samuel, que ce n’était pas délibérément pour chercher le rapport de force, que c’était plus fort que lui, car on accepte ainsi mieux la différence. 
JadeMaman de Samuel, Belgique

Des conseils, des trucs, astuces à partager

On a identifié que Mathias était HP grâce au test chez une psychologue qui m’a rassurée et m’a expliqué que ce n’était pas un problème d’éducation (chose qu’on m’a reprochée longtemps). Identifier la différence, quelle qu’elle soit, apaise l’esprit, pour mieux apprendre à connaître et à accompagner son enfant.
MélanieMaman de Matthias, Belgique

Que retires-tu de positif? 

Tout, malgré les difficultés psychologiques qui sont accentuées pour les HPIs. Du coup, nos filles, ont été obligées de les gérer depuis longtemps. Donc une force et une faiblesse qui font aujourd’hui d’elles, des jeunes femmes qui avancent dans leur vie.
CharlyPapa de Tess et Nora, France

Toute information que tu juges pertinente

Bien se faire guider car il y a tellement de différentes personnalités de HP. Parfois, les gens pensent qu’on a de la chance d’avoir un enfant intelligent mais c’est tout le côté émotionnel qui est exacerbé et difficile à gérer, ce qui fait que ces enfants peuvent être dans une grande souffrance qu’on n’identifie pas. Moi, j’ai l’impression d’avoir une ado depuis l’âge de ses 4 ans.
CarolineMaman d'Olivia, Belgique

Qu’est ce qui t’a mis la puce à l’oreille concernant la différence ?

Pour Daniel, mon premier enfant, c’est l’entourage qui m’a mis la puce à l’oreille (famille, encadrants dans les activités) : apprentissage du langage précoce avec un vocabulaire riche et précis (à 2 ans), volonté exacerbée d’apprendre à lire, apprentissage précoce de la lecture (4 ans dans une école Montessori), mon fils était attiré uniquement par les enfants plus âgés que lui. Le psychologue qui le suivait (pour gérer la jalousie envers sa sœur de 23 mois sa cadette) a préconisé des tests de précocité.
EmmaMaman de Daniel, France

Qu’est-ce que tu aurais aimé savoir avant ?

Trouver l’école adéquate dès le début mais surtout inscrire mon enfant à une activité permettant de le canaliser.
JasonPapa d'Adam, France

Qu’est-ce qui est ou a été le plus difficile ?

De prendre en compte la différence de Manon, d’arriver à en faire une force, sans renoncer au monde ou à ce que l’on est. Trouver l’équilibre sans que la différence n’excuse tout.
AliceMaman de Manon, France

Que retires-tu de positif ? 

Compréhension de beaucoup de comportements de membres de notre famille et ainsi être plus compréhensifs, indulgents ! 
PatriciaMaman d'Anna, Belgique

Où avez-vous trouvé une aide efficace ?

À l’école mais surtout avec un coach. J’avais aussi fait venir des soit-disants spécialistes d’enfants précoces pour les devoirs mais cela a été peine perdue. Pour ma fille Emma, j’avais fait appel (à sa demande) très tôt à une coach qui, à la suite de tests et conversations, lui a fait dire ce qu’elle aimait : parler en public et convaincre. Mon conseil : surtout ne pas obliger son enfant à faire ce qui nous semble bien pour eux.
ElisabethMaman de Sarah, France

Des conseils, des trucs, astuces à partager

Besoin de cadre, de discipline, d’être compris et pris au sérieux. 
RobertPapa d'Eric, Belgique

Une situation cocasse

Cours de grammaire sur les compléments de temps, d’objets etc… , la maîtresse demande de classifier l’expression «depuis la nuit des temps» et Bella fond en larmes, s’énerve car ça ne veut rien dire et ce n’est certainement pas un complément de temps ! Calcul : Bella ”voit” le résultat mais a un mal fou à faire les additions ou autres opérations comme demandées à l’école. Et donc doit se mettre à faire comme demandé. Elle le fait mais au bout d’un certain temps, elle perd son ”instinct” et ne ”voit” plus les résultats même si elle reste encore très bonne avec les chiffres aujourd’hui !
AngelaMaman de Bella, France

Toute information que tu juges pertinente

Je conseille lorsque l’enfant est très jeune de contacter des associations de parents d’enfants précoces afin de discuter avec les autres parents (conseils sur les écoles), avec les spécialistes sur les comportements de l’enfant et nos réactions. Trouver une ou des activités annexes dans lesquelles l’enfant s’épanouira (artistique, sportive, …). Faire confiance à son enfant et rester positif avec lui. J’aurais aimé recevoir ces conseils car je n’ai pas été très positive, je l’avoue !
NatachaMaman de John et de Mia, France

Qu’est ce qui t’a mis la puce à l’oreille concernant la différence ?

Au fil des ans, on avait accepté « la timidité », « la fatigue chronique », « les comportements erratiques à table », « le manque d’empathie », « l’absence des cadeaux aux anniversaires/fêtes familiales », « les difficultés scolaires », « la fratrie peu harmonieuse ».  La timidité maladive en primaire, les difficultés d’apprentissage au secondaire, « le burn-out » à l’université…. Quand Lily (23 ans) nous a dit à la fin d’un dîner qu’elle pensait être autiste après avoir fait un test sur un site avec une amie, je lui ai tout de suite dit : « cela a du sens.  Je m’engage à te trouver une équipe professionnelle pour un diagnostic ».  Je savais où demander l’information, auprès de deux amies. 
JenniferMaman de Lily, Canada

Qu’est-ce que tu aurais aimé savoir avant ?

J’aurais géré l’adolescence de Victoria différemment car je ne comprenais pas sa scolarité, ses relations sociales, ses silences, ses siestes, ses comportements alimentaires… (et ce n’est pas faute de ne pas en avoir parlé autour de moi, entre autres avec ma thérapeute). 
MargotMaman de Victoria, Canada

Que retires-tu de positif ?

Tout, on a frappé à plusieurs portes depuis la 2e primaire de Cynthia (7 ans)…. Et aujourd’hui on est bien plus sereins et heureux pour elle qu’elle se comprenne, soit en charge et puisse se gérer comme jeune adulte.  On a aussi « appris » que Cynthia avait vraiment besoin de rentrer à la maison pour se recharger, que c’était une « safe place » pour elle.  On ne le réalisait pas autant avant.  Elle peut aujourd’hui travailler sur son anxiété et ne plus être paralysée par cela. 
MalloryMaman de Cynthia, Canada

Qu’est-ce que tu aurais aimé savoir avant ?

J’ai toujours dit que je n’avais pas le « mode d’emploi » de Victoria jusqu’au jour où elle a été diagnostiquée.  Quel bonheur de comprendre enfin toutes sortes de comportements dont je cherchais le sens se relier et de nous faciliter la relation. 
MargotMaman de Victoria, Canada

Quel(s) comportement(s) atypiques dois-tu ou as-tu eu à gérer ?

Quand Lucas était perturbé, submergé par quelque chose, il se refermait sur lui-même et rien ne pouvait l’atteindre. On pouvait passer des jours à essayer de trouver la source du blocage pour dénouer la situation. Avec l’aide de sa psychologue, notre meilleure compréhension de son fonctionnement et sa croissance, des crises ont pu être évitées ou la durée de blocage a pu être réduite. 
CharlesPapa de Lucas, Montréal

Toute information que tu juges pertinente

L’intuition des parents est bonne, mais on n’a pas toujours la vision des 360 degrés.  C’est notre fille qui à l’université s’est posé la question. Nous essayons d’être transparents par rapport à son diagnostic tout en respectant sa vie privée.  Les filles sont sous diagnostiquées et il faut vraiment continuer la conscientisation des familles et du monde éducatif pour ces enfants qui passent sous le radar car ils ne perturbent pas la classe.  Nous sommes très tristes de savoir que notre fille a souffert aussi longtemps et que nous n’avions pas réalisé les raisons. Nous le lui avons dit. Nous sommes aujourd’hui toujours très vigilants mais nous savons qu’elle se construit de très bons outils pour gérer sa vie d’adulte. 
MalloryMaman de Cynthia, Canada

Qu’est-ce que tu aurais aimé savoir avant ?

J’aurais compris que les messages très succincts d’Iris (pour aller la chercher ou pour de l’argent) étaient logiques.  Elle ne mettait pas de formule de politesse car c’était fonctionnel.  J’avais l’impression que notre relation était « pécunière ou logistique ».  On en riait entre nous mais j’en étais triste.
LouisPapa d'Iris, Canada

Toute information que tu juges pertinente

Au fil de la scolarité d’Arthur, on s’est rendu compte que toute son énergie était nécessaire pour être attentif en classe, pour supporter le bruit et l’environnement des camarades. Lorsque l’emploi du temps prévoit une journée de lundi avec des cours qui s’enchainent de 8h à 18h (avec pause-déjeuner et récréations), il rentre épuisé mentalement et physiquement, si bien qu’il est, non seulement, incapable de faire des devoirs ou leçons en soirée, mais aussi que cela hypothèque le reste de la semaine. Nous avons donc décidé, en commun accord avec lui, d’alléger les horaires de la semaine et de mieux répartir les cours, dans la mesure du possible, quite à reporter des cours au semestre suivant ou à l’année suivante. Il vaut mieux reporter un cours que de rater plusieurs examens à cause de l’épuisement.
SophieMaman d'Arthur, Canada

Quel(s) comportement(s) atypiques dois-tu ou as-tu eu à gérer ?

Quand Lucas répondait systématiquement « je ne sais pas », « ça m’est égal », « comme tu veux » aux questions, je ne rendais pas compte qu’il ne savait pas choisir et bottait en touche. Un jour, j’ai réalisé que le « je ne sais pas » pouvait signifier beaucoup de choses : je ne sais pas ce qu’on attend de moi, je ne sais pas le faire, je ne sais pas comment faire, je ne sais pas quoi faire, …  et je me suis mise à creuser le sujet en posant des questions plus précises ou fermées.
CharlesPapa de Lucas, Canada

Des conseils, trucs et astuces à partager

Au moment où le diagnostic a été établi, la psychologue d’Iris nous avait dit que nous allions devoir changer des choses dans la famille et nous éduquer.  Après une phase de déni pour certain.e.s, aujourd’hui, c’est beaucoup plus harmonieux et on respecte plus les besoins de chacun.  On a beaucoup lu et on reste ouverts sur toute idée ou stratégie qui peut aider Iris. 
LindaMaman d'Iris, Canada

Qu’est-ce que tu aurais aimé savoir avant ?

J’aurais aimé savoir que le bruit dérangeait « réellement » et que mettre un casque sur les oreilles en voiture permettait à Elisa de se ressourcer et non pas de s’isoler de nous comme on le percevait.  J’aurais aimé savoir que dormir était si difficile pour elle.  J’aurais mis en place d’autres stratégies familiales pour lui offrir ce repos plus facilement.  
GabyMaman d'Elisa, Canada

Quel(s) comportement(s) atypiques dois-tu ou as-tu eu à gérer ?

Pas de bisou pour dire bonjour, toujours s’assoir à la même place à table, conflits dans la fratrie, difficulté de sommeil, difficultés d’écriture, scolarité peu harmonieuse, peu d’amitié en groupe, lenteur dans la prise en charge des choses, comportement incompréhensible pour moi dans les magasins, entre ce que Lily nous disait et ce qu’on voyait, on avait l’impression qu’elle mentait. 
JenniferMaman de Lily, Canada

Où avez-vous trouvé de l’aide efficace ?

Le centre “Naître et grandir”, nos amis avec qui nous avons échangé, quelques lectures scientifiques ou témoignages d’autistes, tels le blogue bleuet atypique ou la différence invisible. 
MargotMaman de Victoria, Canada

Qu’est-ce qui est ou a été le plus difficile ?

On a eu peur pour Iris quand elle n’allait pas bien car elle avait vu deux psychologues et cela ne l’aidait pas (avant le diagnostic).  Je voulais être certaine qu’elle allait demander de l’aide à temps.  Aujourd’hui, on a l’impression que le diagnostic et le suivi par la psychologue spécialisée lui permettent vraiment d‘être épanouie et de gérer beaucoup de « dossiers » en même temps, des amitiés, les études, une vie sentimentale, du sport et un travail d’étudiante. C’est un grand soulagement.
LindaMaman d'Iris, Montréal

Quel(s) comportement(s) atypiques dois-tu ou as-tu eu à gérer ?

Lucas a utilisé et utilise toujours la fuite ou l’évitement comme système de défense. Si on pose des questions trop générales, il répond « ça va » pour être débarrassé du sujet. Donc, pendant le trajet en voiture en rentrant de l’école secondaire, j’ai pris l’habitude de passer en revue chaque heure de cours du jour et de poser quelques questions sur la matière, le professeur ou les copains. Quand Lucas répondait, tout allait bien. Quand il n’y avait un grand silence ou un visage fermé, je savais qu’il fallait creuser pour crever l’abcès, trouver des solutions, des explications pour que Lucas retourne en classe le lendemain.
CharlesPapa de Lucas, Canada

Qu’est ce qui t’a mis la puce à l’oreille concernant la différence ?

Geoffrey a eu un retard de langage, il ne parlait pas à 4 ans à la rentrée en maternelle.  A mi-année de CP (6 ans), il ne savait pas lire son prénom et confondait les lettres. On a vu une orthophoniste pour l’aider mais il a continué à confondre m-n et p-t. On a diagnostiqué de la dysorthographie mais grandes aptitudes en maths. Pour lui, le français était du travail, les maths étaient un jeu. En fait, il ne travaillait que peu car quoi qu’il fasse, il avait de mauvaises notes en français et de bonnes notes en maths. Il a fait sa scolarité tant bien que mal, il a eu son bac avec mention sans redoubler une année. Il a choisi de se lancer dans des études de médecine. Le concours de première année est un examen à choix multiple, il s’est classé dans les 60 premiers étudiants de son année ! Ensuite, il a réussi ses études de médecine et sa spécialité. Il a bien évidemment une écriture de médecin !
AliceMaman de Geoffrey, France

Qu’est-ce que tu aurais aimé savoir avant ?

A l’âge de 8 ans, Jonathan a eu une maitresse, proche de la retraite, ancienne mode, qui attachait beaucoup d’importance aux cahiers, à l’écriture et au soin. Elle arrachait les pages des cahiers, mettait SOIN ! en rouge. Cela été un énorme traumatisme, une source de stress intense. Nous ne savions pas à ce moment que Jonathan était dysgraphique…
CharlesPapa de Jonathan, France

Une situation cocasse

Eliott est ambidextre et a toujours été très maladroit. Lorsqu’il faisait de la trottinette, il changeait de pied toutes les 3 ou 4 poussées. Il n’a jamais su utiliser un compas car il le prenait à 2 mains. Il n’a jamais pu faire de dessin de géométrie précis ni de dessin industriel. Eliott a appris à faire ses lacets vers 9-10 ans et encore maintenant adulte, il va préférer enlever et enfiler ses chaussures sans défaire ou refaire les lacets. A table, il change souvent les couverts de main, selon l’humeur du moment.
NaomiMaman d’Elliott, Canada

Une histoire marquante

En CP, Kevin n’apprenait pas à lire mais retenait tout par cœur. Il a une mémoire extraordinaire, retient tout, sans toujours comprendre. Il a été suivi par une orthophoniste pour l’aider avec ses difficultés d’apprentissage. Maintenant adulte, il confond encore les é et è. Il a obtenu son baccalauréat à la fin d’une scolarité difficile. Il est hyperactif et très doué en sport. Il a pris l’habitude de se fait passer pour un idiot, voire psychotique. Il se rebelle contre toute forme d’autorité, il n’accepte les avis ou conseils que de certaines personnes.
DeborahMaman de Kevin, France

Une expérience intéressante

Il y a quelques années, j’ai dû gérer les tocs assez violents de Thomas. C’est avec calme, affection et beaucoup de complicité que j’ai regagné sa confiance et pu l’aider à se libérer de ses tocs. Il a compris que je suis toujours là pour l’écouter en cas de besoin.
EvaGrand-mère au Canada

Des conseils, trucs et astuces à partager

Julie, ma fille est hyperactive. Impossible de lui faire apprendre ses leçons assise sur sa chaise. Pour les révisions d’orthographe, elle jouait à “Twister” : chaque rond de couleur du tapis représentait des lettres, elle devait bouger ses pieds et ses mains sur les ronds de couleurs pour épeler les mots à connaître.
HenryPapa de Julie, Canada

Quel(s) comportement(s) atypiques dois-tu ou as-tu eu à gérer ?

Quand Jordan perturbait la classe, il était puni au lieu de sortir en récréation: il devait rester en classe et écrire des lignes dans son cahier. Jordan est hyperactif, c’était donc tout à fait contre-productif. Il avait tellement besoin de sortir se défouler pendant la récréation pour pouvoir être plus calme et mieux se concentrer pendant les heures de cours.
RaphaelPapa de Jordan, USA

Qu’est-ce qui est ou a été le plus difficile ?

Pendant le cursus scolaire, Jessica a dû prendre plein de cours particuliers et être accompagnée pour tous les devoirs. Par contre, à l’arrivée à l’université, ça a été très dur, elle a fait un genre de burnout/dépression. Puis, Jessica a réussi à avoir son baccalauréat en ne prenant que des matières qu’elle avait étudiées avant ou qui se faisaient en groupe, sans examens finaux et en prenant toutes les sessions d’été pour alléger l’horaire du reste de l’année.
DianaMaman de Jessica, France

Qu’est-ce que tu aurais aimé savoir avant ? 

Partagez vos témoignages

Qu’est ce qui t’a mis la puce à l’oreille concernant la différence ?

On est parti en vacances avec des amis et nos enfants qui étaient tous du même age. Ils apprenaient à compter: Anna savait compter jusqu’à 20 par cœur sans problème. Kim avait du mal jusqu’à 20. Pour que ce soit ludique, je faisais des petits jeux , combien y a-t-il de bonbons sur la table par exemple et j’en posais 3. Anna tout de suite me disait qu’il y en avait 3 alors que Kim n’y arrivait pas. En fait, je me suis rendu compte que tout ce qui était du ‘par cœur’ ne posait aucune difficulté à Kim si on lui répétait plein de fois mais que dès qu’il fallait conceptualiser, cela devenait très difficile pour elle. Par contre elle a toujours été super sociable et a toujours eu pleins d’amis, elle n’a aucune difficulté à aller vers les autres.
AnthonyKim's father, France

Une situation cocasse

Un jour, David, 8 ans rentre de l’école à midi et dit à sa nounou « je ne dois pas aller à l’école cet après-midi ». Surprise, elle nous contacte au bureau. David nous explique que le professeur lui a dit : « si tu n’as pas l’intention de travailler, ce n’est pas la peine de venir cet après-midi ! ». Il a évidemment pris les choses au pied de la lettre.
AdamPapa de David, Canada

Des conseils, des trucs, astuces à partager

Harry a eu des plans d’adaptation pendant toutes ses études secondaires (ordinateur, tiers temps, …). Une année du milieu du secondaire, durant une discussion avec la professeure principale, celle-ci a expliqué qu’un autre élève faisait des dessins en classe et que cela l’aidait à se concentrer. Harry a trouvé cela intéressant et a demandé à pouvoir lire pendant les cours car il avait l’impression de s’ennuyer. Cela a été autorisé par les professeurs même si certains étaient septiques. Les professeurs de langue ont demandé que le livre soit dans la langue du cours. Harry était plus serein, il adore lire, cela l’occupait pendant les cours, lui donnait une contenance et il écoutait tout ce que les professeurs disaient. Le professeur de français en a eu la preuve : elle a posé une question, comme aucun autre élève ne répondait, il a levé la tête de son livre, a répondu correctement et puis s’est replongé dans sa lecture.
NoraMaman de Harry, Canada

Une situation cocasse

Quelques temps avant un de ses anniversaires, David a demandé un cadeau en en faisant une description très précise. Nous étions un peu perplexes d’abord par la précision de la demande venant d’un si jeune enfant et aussi car nous n’en avions jamais vu. En faisant les courses, nous cherchions sans succès jusqu’au jour où nous sommes tombés sur ce fameux cadeau. Notre fils nous accompagnait, pas moyen de l’acheter sans qu’il ne le sache, pour lui faire la surprise et pas moyen de revenir un autre jour car le magasin était loin de chez nous. Nous avons d’abord vérifié avec lui que c’était cela qu’il souhaitait. Nous lui avons proposé de l’acheter directement et de le garder emballé et rangé jusqu’au jour J. Nous nous attendions à avoir à gérer des caprices… mais pas du tout. David venait régulièrement voir le paquet et nous disait « c’est le jouet vert que je vais recevoir pour mon anniversaire », et repartait jouer, content, rassuré de savoir qu’il recevrait exactement ce qu’il souhaitait.
AdamPapa de David, Canada

Toute information que tu juges pertinente

Ma fille Sonia souffre de déficit d’attention et de quelque chose qui se rapproche de la dysphasie.  Elle a travaillé petite avec de nombreux spécialistes, orthophoniste, orthopédagogue, psychologue, neuropsychologue, aucun ne l’a vraiment aidé. Sa scolarité a été un cauchemar. La seule chose qui lui a facilité un peu la vie est le fait que ses difficultés étaient reconnues par le système scolaire québécois qui en tenait compte en lui accordant davantage de temps pour ses examens. Maintenant adulte, ma fille est retournée récemment aux études. Une chose qui l’a énormément aidée est le fait d’avoir changé son alimentation. Elle a adopté un régime alimentaire pauvre en glucides (carbohydrates). Son déficit d’attention et son impulsivité se sont considérablement réduits.
DanielleMaman de Sonia, Canada

Quel(s) comportement(s) atypiques dois-tu ou as-tu eu à gérer?

Eliott a une mémoire phénoménale, il entend un sujet une fois et retient tout (quand cela l’intéresse). Il n’a pas compris l’intérêt de noter quoi que ce soit dans ses cahiers, puisqu’il ne les ouvrait jamais, ne relisait jamais ses leçons avant les contrôles de connaissances. Cela a beaucoup énervé ses professeurs. De plus, comme Eliott est dysgraphique, écrire lui demande toujours beaucoup d’énergie et de concentration, son esprit avance tellement plus vite que sa main !
NaomiMaman d'Elliott, Canada

Une situation inhabituelle 

Au milieu du secondaire, le thème choisi par le professeur de langue passionnait Harry : il a activement participé en classe, a fait des recherches, un exposé très précis et a obtenu une excellente note en fin de ce trimestre. Quelques mois plus tard, le thème proposé ne l’intéressait pas, il n’a littéralement rien fait (aucune participation orale ou écrite, refus de faire les contrôles) et il a eu 0 pour le trimestre.
LucasPapa de Harry, Canada

Quel(s) comportement(s) atypiques dois-tu ou as-tu eu à gérer ?

Pendant quasi toute sa scolarité primaire et secondaire, Eliott n’a jamais ouvert un cahier ou un livre pour réviser. Le cartable était posé dans l’entrée de la maison à son retour de l’école et repartait tel quel le lendemain matin. Cela ne l’a pas empêché d’obtenir son bac.
NaomiMaman d'Elliott, Canada

Quel(s) comportement(s) atypiques dois-tu ou as-tu eu à gérer ?

Un jour, Gérald a malencontreusement donné un coup à un autre enfant qui l’avait bousculé dans la cours de récréation. Il a été puni et envoyé dans une classe pour le reste de la récréation. En fait, Gérald déteste les récréations, il y a trop de bruit, de mouvements, d’enfants, de désordre. Ce n’est pas un moment de relaxation pour lui mais plutôt une énorme source de stress. Le fait d’être puni, au calme, a été une révélation, une solution. Après cela, il sortait dans la cours, tapait un enfant au hasard pour être envoyé dans une classe au calme et avait acquis la réputation d’un bagarreur !
NinaMaman de Gérald, Canada

Toute information que tu juges pertinente

Mon fils Denis, un surdoué hyperactif a eu des problèmes à l’école car le système scolaire n’était pas du tout adapté à sa façon d’apprendre.
DanielleMaman de Denis, Canada